Nette rousse mâle en vol (Netta rufina)

Nette rousse (Netta rufina)

La Nette rousse (Netta rufina) est un canard plongeur de la famille des Anatidés. Depuis une décennie, le palmipède semble s’installer régulièrement en Île-de-France pour se reproduire. La présence de cette espèce aquatique est assez fréquente aux abords de la forêt de Fontainebleau. La beauté du plumage du mâle ne laisse aucun doute sur son identité. Voyons que peut nous apprendre cet oiseau.

Description

Le mâle possède des attributs faciles à identifier. Par exemple, son bec est rouge comme ses yeux. Sa tête est rousse. Sa nuque, son cou et le haut de son poitrail sont noirs. Le croupion est également noir. Ses flancs sont blancs. Le dos est marron clair. En vol, on distingue une bande alaire blanche chez les 2 sexes sur le dessus et pâle en dessous. Pour ce qui est de la femelle, les teintes sont sans grand contraste. Le plumage est gris-brun. Le bec est foncé. Les joues sont claires. L’œil est marron. La longueur du corps est 55 cm environ pour une envergure comprise entre 84 et 88 cm.

Nette rousse mâle (Netta rufina)
Mâle

 

 

Nette rousse femelle (Netta rufina)
Femelle

Habitat

Pendant la période de reproduction, cet Anatidés semble préférer les lacs et étangs ayant une forte densité de roselière lui assurant une sécurité. En fin de saison, elle ne dédaigne pas se regrouper au milieu de plans d’eau. Lorsque le froid revient, la migration vers le sud commence. Les oiseaux de provenance nordique passent chez nous pour y stationner le temps de s’alimenter. Les reproducteurs franciliens eux descendent en direction de la Camargue ou de l’Espagne, voire l’Afrique du Nord.

Régime alimentaire

La nette rousse est un canard plongeur qui se nourrit de plantes aquatiques. Il complète son alimentation d’invertébrés, de petits mollusques, de larves d’insectes ainsi que d’alevins et de têtards.

Reproduction

Il y a quelques décennies, la région parisienne n’était pas une aire de reproduction pour la Nette rousse. Mais les observateurs notent que depuis 2019, une bonne dizaine de couples ont niché en Île-de-France dans les boucles de la Marne ou en Bassée (Seine-et-Marne). Les gros effectifs de l’espèce se situent pour la France en Camargue, en Dombes, dans le Forez, sur quelques grands étangs de l’Hérault et du Gard et des Bouches-du-Rhône.

Période d’observation

Pour faire simple, je vous dirais qu’aux 2 passages annuels, printemps et fin de l’été, début de l’automne, vous aurez certainement plus de chance de les voir. La photo du mâle a été prise au mois de mai et celle de la femelle au mois de septembre. Pour vous donner une idée de l’expansion ou de la présence de ce palmipède en région parisienne, cliquer sur le lien.

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