Le Soufré (Colias Hyale) est un papillon de la famille des piérides. On le voit voler à partir de fin mai sur les pelouses sèches de Seine et Marne. J’aime ce rhopalocère au couleur du soleil. Sa relative rareté me pousse à chaque fois à chercher à le photographier. Donc, c’est avec fierté que je vous propose cet article. Plusieurs années ont été nécessaires pour réunir quelques photos qui mettent en valeur le papillon Soufré.
Identification du Colias Hyale dit le Soufré
Chez les papillons diurnes, voici la famille des Colias ! Elle comporte des papillons aux teintes jaunâtres. Parmi ces piérides, on compte le Soufré, le Fluoré et le Souci. Les femelles des 3 espèces sont difficiles à identifier. Quand aux mâles, ils peuvent être distinguer en comparant la face externe de leurs ailes plus certains détails de la face interne. L’identification est toujours un peu délicate et sujette à erreurs.
Le Colias Hyale mâle possède des teintes plus vives tirant sur le jaune vif. La femelle, elle, a des teintes se rapprochant des blancs. Enfin, pour ne pas se tromper entre cette espèce et le Fluoré, il vous faut avoir une vue intérieure des ailes. Sur une des photos ci-dessous, vous verrez sur la partie basse 2 petites tâches orange rapprochées. C’est une des caractéristiques qui permet de savoir que l’on a à faire au Soufré. Chez le Fluoré, il n’y a qu’une seule tâche orange. Et puis, il a l’apex pointu et la forme du bord externe de l’aile rectiligne.
On pourrait croire que le papillon ci-dessous illustre l’article à propos du Colias Hyale (le Soufré), n’est ce pas ! Eh bien, il n’en n’est rien puisqu’il s’agit du Souci, l’autre papillon de la bande des Colias. Sa particularité concerne les 2 tâches noires verticales sur le haut de l’aile. Au petit jeu des différences, ces détails vous donneront un aperçu précis de telle ou telle espèce.
Si comme moi, ces insectes passionnants vous intéressent, je vous recommande le sujet suivant « Comment identifier correctement un papillon diurne ?« .
Pour information, selon la source du site lepinet.fr, il y aurait en Seine et Marne environ 896 espèces de papillons diurnes et nocturnes. Apparemment, cette liste ne parle pas des Sphingidae et des micro papillons. Étant donné la quantité d’espèces, la spécialisation que cela demande, le temps que cela nécessite, il est probable que même mutualisé cette somme de connaissance est loin d’être exhaustive. Je crois qu’il faut considérer ce tableau comme une base de départ…
Merci Djamal ! une fois de plus, j’ai appris beaucoup ! je pense que j’ai du, au vu de cette couleur jaune, l’appeler plus d’une fois « citron » ! Je serai désormais attentive aux détails. J’ai du mal à identifier les papillons, beaucoup se ressemblent pour l’oeil du néophyte.