L’oie à tête barrée (Anser indicus) est un palmipède de la famille des Anatidae. Cet oiseau migrateur est originaire des régions de l’Asie centrale et de l’Inde. Cependant, sa répartition aujourd’hui comprend de nombreuses parties du monde, notamment la France. Elle dispose de qualités physiques hors norme comme son endurance et ses aptitudes au vol longue distance. Voyons ce que nous pouvons apprendre sur l’oie et le jars.
Description
La taille de cet anatidé est comprise entre 70 à 90 cm pour un poids de 2 à 4 kg. Les adultes ont une envergure moyenne de 150 cm. Le jars et l’oie (la femelle) ont un plumage similaire. On reconnaît le mâle par un aspect plus robuste et un peu plus grand par rapport à cette dernière. Les adultes ont un plumage gris et blanc sur les parties hautes du plumage et brun avec des plumes blanches sur les flancs et sous la queue. Ils ont également une tête et un cou noir et blanc distinctifs avec 2 bandes noires, ce qui leur donne leur nom commun. Les yeux sont brun foncé et le bec est jaune avec une tache noire à l’extrémité. Les pattes sont également jaunes.
Habitat naturel
L’oie à tête barrée est originaire de l’Asie centrale et de l’Inde. Elle habite les steppes et les prairies, ainsi que les lacs de hautes montagnes et les rivières. Elle recherche parfois les zones agricoles pour s’installer provisoirement. Anser indicus migre l’hiver dans des régions plus chaudes, telles que les plaines côtières et les marais.
Régime alimentaire
Cet anatidé est un herbivore qui se nourrit principalement de plantes, notamment de graminées, de feuilles, de fruits sauvages. Elle peut également manger des légumes et des fruits si elle en trouve. Occasionnellement, on les trouve en train de se nourrir sur les terres agricoles, où elles recherchent des céréales telles que le blé, le maïs et l’orge. En période de reproduction, elle ajoute à son alimentation des petits crustacés et des insectes.
Présence en France
Comme vous l’aurez compris, cette espèce n’est pas indigène à notre territoire. Il s’agit d’une espèce introduite en France. Elle est généralement élevée pour la production de viande et d’œufs. Elle peut faire partie d’oiseaux d’ornements pour leur beauté et leur capacité à être domestiquées. Les fermes et les parcs peuvent l’élever parfois. Ainsi, la provenance de certains individus dans la nature semble parfois compliquée à tracer. Soit il y a eu migration vers les régions de l’ouest, soit ce sont des oiseaux naturalisés repartis à la vie sauvage.
Reproduction
Ce beau palmipède est un animal social qui vit en groupes appelés volées. Ces groupes peuvent compter plusieurs centaines d’individus, et peuvent inclure d’autres espèces d’oies et de canards. Les oies à tête barrée sont monogames, formant des couples pour la vie, et se reproduisent une fois par an. Les couples choisissent des zones humides pour construire leur nid au sol, en utilisant de la végétation et des plumes pour le revêtement intérieur. La femelle pond habituellement entre 3 et 6 œufs, qu’elle couve pendant environ un mois. Les deux parents nourrissent les oisons éclos jusqu’à ce qu’ils soient capables de débrouiller seuls.
Migration
L’oie à tête barrée est une espèce migratrice et se déplace sur de longues distances. Elle passe l’été dans les régions arctiques et subarctiques pour se reproduire, puis migre vers des régions plus chaudes pour passer l’hiver. Capables de voler sur de longues distances, elles peuvent parcourir jusqu’à 1 500 km en une journée. Les populations d’oies à tête barrée de Sibérie migrent vers l’Inde et les régions voisines en hiver, tandis que les populations de Chine migrent vers le sud jusqu’en Thaïlande et en Indochine. Les oies à tête barrée se déplacent souvent en grandes formations, volant en V pour économiser de l’énergie. Leurs capacités physiques sont telles qu’elles peuvent voler à des altitudes élevées, atteignant parfois des altitudes de 7 000 mètres ou plus.
Quelles capacités étonnantes, non !