Grive litorne (Turdus pilaris) - Oiseau migrateur

Grive litorne (Turdus pilaris) – Oiseau migrateur hivernal

Avec le gel hivernal, arrive du nord de l’Europe, la grive litorne (Turdus pilaris). Ces oiseaux migrateurs de la famille des Turdidés arrivent en bande dans les champs à la périphérie du massif forestier de Fontainebleau au cours de l’hiver. La présence de ses passereaux est l’occasion rêvée d’aller à leur rencontre du côté de la Brie humide. Suivez-moi, direction les plaines cultivées, jumelles en main pour une description de mon oiseau rare.

Description

À première vue, la grive a une taille similaire à un merle noir ou à une grive musicienne bien qu’elle semble plus haute sur patte et un poil plus massive. Comme vous pouvez le remarquez sur la photo ci-dessous, la poitrine est blanche au niveau du ventre et strié sous le cou avec des taches foncées sur les flancs.

 

Le bec est jaune. La tête et le croupion sont gris clair. Les ailes sont marron chocolat. Sinon, au niveau comportement, on retrouve celui de la famille des Turdidés dont fait partie l’oiseau. Bien sûr, la grive litorne ne niche pas en Île-de-France. En provenance d’Europe de l’Est et du Nord, elles attendent des températures plus douces pour repartir vers ces contrées lointaines.

 

Grive litorne (Turdus pilaris) - Oiseau de l'hiver

Habitat

N’étant pas un oiseau nicheur en Ile de France, les zones de stationnements migratoires sont les champs et les jachères. Sinon, en période de reproduction, il est visible dans l’arc montagneux qui part du Jura jusqu’aux Alpes de haute Provence. Visiblement, l’espèce colonise peu à peu l’ouest de la France.

Nourriture | Alimentation

Pour répondre à cette question, il convient de distinguer 2 périodes, l’hiver et les autres mois comprenant le printemps, l’été et l’automne. Durant la phase hivernale, devant la pénurie d’insectes et de vers, l’alimentation des oiseaux est constituée des graines au sol, des baies, des fruits murs (si présents). Ainsi, pour le reste de l’année, elles sont insectivores pendant la nidification avec repas de vers, de mollusques, d’araignées, de chenilles, de sauterelles, etc.  Et lors des intersaisons, ils deviennent insectivores et granivores.

 

Grive litorne (Turdus pilaris) - Oiseau migrateur

Chant et cri de Turdus pilaris

Le chant de la grive litorne est inhabituel pour nos oreilles franciliennes, puisque que très doux et peu sonore. Il ressemblerait presque à celui d’un petit passereau comme le chardonneret. Pour vous faire une idée, voici le chant de la grive litorne.

Alors en attendant, l’hiver et l’arrivée de ces beaux oiseaux, c’est l’occasion d’acheter des jumelles et de vous faire la main avec.

Période de présence en Île-de-France

Mes observations hivernales (en Seine et Marne) sur la présence de la grive litorne se situent entre janvier et mars selon mes observations. Mais bien souvent, lors de la progression du froid vers le sud, les oiseaux descendent et se retrouvent en région parisienne dans les cultures. À cette période, il n’est pas rare de les voir en bande de plusieurs dizaines d’individus sautiller à la recherche de nourriture ou percher dans les haies en bordure.

4 commentaires

  1. Merci pour ce nouvel et intéressant article sur la grive litorne, bel oiseau au chant mélodieux …

    Bonne semaine Djamal.

    Dominique Marie Ftr

  2. Bonjour Djamal,
    Merci je n’imaginais pas la grande variété de sons produits dans son chant : superbe ! Elle est bavarde…, on dirait un véritable langage, avec sa grammaire, et une histoire qu’elle nous raconte…
    Demain je pars près d’un étang, j’emmène mes jumelles, il y a grande quantité et variétés d’oiseaux à observer : pas certaine de les reconnaître sans me tromper. J’espère aussi ramener des photos à partager. (avec mon smartphone bas de gamme… )
    Ton article est complet et intéressant, comme toujours ; merci pour ton gros travail en aval de tes photos et observations !
    Bel automne à toi, je sais que les forêts se parent de couleurs chaudes dans ta région… ici, elles restent vert-gris ou ocre terne, mais on a notre ciel bien bleu !
    Je t’embrasse. Belle semaine riche de rencontres et de sensations.
    Brigitte.

  3. Merci beaucoup bel oiseau et bel article , j’en ai vu une , une seule fois en moyenne vallée de l’OISE inondable… mais je ne fréquente pas le marais en hiver , vu qu’il est impraticable sans waders ou grandes bottes !

  4. belle oiseau

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