Alors que le papillon la Lucine (Hamearis lucina) devrait être abondante au regard de sa plante hôte qu’est la primevère officinale, elle est rare en forêt de Fontainebleau. Ce petit papillon a été observé la dernière fois en 2013. Insecte discret et un manque de prospection sont peut-être la cause de cette absence. En tous cas, l’unique représentant de la famille des Riodinidae manquait à mon inventaire des papillons de jour. Découvrons ensemble ce papillon des clairières que l’on appelle la Lucine.
Description
Hamearis lucina est un petit papillon de 27 à 32 mm d’envergure. La face extérieure des ailes est orange et marron parsemé de taches blanches sur la partie basse. La ligne submarginale affiche de petites loges claires dans lesquelles se trouve un triangle foncé.
L’autre côté est plus mimétique puisque la couleur marron est agrémentée de taches jaune orange. Globalement, ce petit lépidoptère est difficile à trouver de par sa petite taille. Son vol est rapide et son allure peut-être facilement confondue avec les papillons de la famille des Lycènes.
Période de vol de la Lucine
La période de vol se situe entre le mois d’avril et le mois de mai. Selon les aléas climatiques, les émergences des imagos peuvent subir des décalages dans les dates un peu avant ou un peu après. Les chrysalides hivernent pour ressortir le printemps suivant.
Plante hôte
La ponte se fait sur les primevères sauvages, comme la primevère élevée ou la primevère commune. La présence de ces plantes conditionne avec l’environnement sa probable présence. Reste que même dans certains secteurs favorables, la Lucine se fait rare.
Présence de la Lucine en Île-de-France
Ce petit papillon est présent sur 3 départements franciliens, la Seine-et-Marne, les Yvelines et la Val d’Oise. Probablement un manque de prospection donne une image biaisée de sa répartition. Toujours est-il, que sur mon aire de prédilection (forêt de Fontainebleau), je n’ai pas eu la chance de le voir voleter, malgré mes observations répétées dès le mois d’avril, depuis 2 ans.
De votre côté, avez-vous rencontré ce seul représentant de sa famille en Europe ?
Un joli petit papillon que je ne connaissais pas
Merci pour ce document très intéressant et ces superbes photos
Bonjour Djamal,
moi non plus, je n’ai jamais vu ce petit papillon, cependant il est magnifique et remarquable par sa beauté… Peut-être que la cueillette des primevères serait une des causes de la rareté du papillon ?
Ma région est bien trop chaude pour en planter dans mon jardin.
Merci pour cette belle découverte, tes photos sont superbes, ton blog toujours aussi précis et agréable à lire, ta patience et ta ténacité ont enfin payé !
Cordialement.
Brigitte.
Je ne sais pas si je l’ai rencontré … je serai plus attentive au printemps prochain !
Merci pour ce joli reportage.
Bonsoir Djamal, non je ne l’ai jamais observé mais effectivement il faut être très attentif, car certains se ressemblent. Mais je n’ai pas vu non plus de machaon alors que mon coin regorge de flambé; et qu’en vous lisant j’ai appris qu’il y avait des machaons en seine et marne.
Merci pour l’info
Nicole LEVIER
Merci pour toutes ces belles photos accompagnées de vos bons commentaires. Je ne pense pas avoir rencontré ce papillon mais maintenant je vais ouvrir les yeux plus grands afin d’essayer de le rencontrer dans mes promenades.
Merci pour cette découverte. Autant que je me souvienne, je n’ai jamais vu (ou prêté attention à) ce petit papillon.