Gui (Viscum album) la plante

Le Gui (Viscum album) nourriture providentielle des oiseaux

Le Gui (Viscum album) est une espèce d’arbuste grimpant que l’on peut trouver en forêt de Fontainebleau. Ce parasite végétal est souvent associé à la saison hivernale, car il reste vert et prospère lorsque les autres plantes sont en dormance. Mais saviez-vous que le Gui est également un aliment de choix pour certains oiseaux ? Dans cet article, nous explorerons l’importance du Gui pour les oiseaux de la forêt et comment ils contribuent à la survie de cette plante fascinante.

Description

Viscum album est une plante hémiparasite de la famille des Santalaceae, très commune en Europe et en Asie. Sa constitution est particulière puisqu’elle se caractérise par ses branches en forme de croix, ses feuilles persistantes et coriaces, ainsi que par ses baies blanches translucides. Cette plante exceptionnelle se développe principalement sur les arbres, en particulier les feuillus, et peut atteindre une taille de 1 à 1,5 mètre de diamètre. Le terme « hémiparasite » s’applique à une plante parasite munie de chlorophylle qui extrait de l’eau et des sels minéraux dissous de son hôte.

Où pousse le Gui ?

Ce parasite se développe en zone tempérée et est souvent observé dans les forêts de chênes, de tilleuls, de peupliers ou encore de pommiers. Il peut également se trouver sur d’autres arbres tels que les érables, les hêtres ou les bouleaux. Le gui peut être récolté dans les régions du nord de la France où la température est plus clémente. Cependant, leur cueillette est autorisée en petite quantité pour un usage familial.

Le Gui et les oiseaux

Plusieurs espèces d’oiseaux se nourrissent des fruit de cette plante. Les grives (draines, musiciennes, mauvis, litornes), les mésanges, les merles et les fauvettes recherchent ces petits buissons afin de s’alimenter. Ces passereaux se délectent de ses baies en période hivernale lorsque les autres sources de nourriture sont rares. C’est même un composant essentiel à la mauvaise saison. Les fruits ont également des propriétés laxatives et sont consommés par les oiseaux comme régulateur de leur digestion.

Période de production des baies

La production de baies de gui commence en automne et atteint son apogée en décembre. Les baies restent sur les branches jusqu’à la fin de l’hiver, fournissant ainsi une source indispensable de nourriture pour les oiseaux pendant les mois les plus froids. Il est à noter que les fruits blancs sont toxiques pour les humains et qu’il ne faut en aucun cas les consommer. Dès le mois de mars, les premières fleurs apparaissent.

Gui en fleurs (Viscum album)

Le gui est une plante intéressante à étudier pour son rôle de parasitisme et comme apport alimentaire hivernale pour la faune ailée. Même si cette plante est souvent associée aux fêtes de fin d’année, il est important de savoir qu’elle joue un rôle primordial dans l’écosystème forestier.

6 commentaires

  1. Salut Djamal,

    Malgré sa toxicité, le gui est une plante à vertus médicinales, anticancerux, régule la tension et d’autres.

  2. Bonne année ami de la nature …
    Merci pour ce nouveau blog intéressant comme tous les autres…

  3. Bonjour Djamal,

    Merci pour cet article intéressant sur le gui, ami des oiseaux qui mangent ses baient et dispersent ses graines entre les arbres via leurs déjections.
    Le gui en région Parisienne se trouve sur les feuillus (peupliers,pommiers et divers autres dont rarement le chêne). Dans les Alpes de Haute-provence, par contre il prolifère abondamment aussi sur les résineux tels que le pin. Sans doute est-ce une sous-espèce différente, car je n’ai jamais vu de gui sur les pins en forêt de Fontainebleau. Posiible qu’avec le réchauffement climatique et le déplacement des oiseaux le gui des résineux atteindra un jour la Seine-et-Marne(?)

    Bonne année et bonne continuation!

    Jean

  4. Bonsoir et BONNE ANNÉE DJAMAL et ses lecteurs et lectrices.
    Connais-tu une manière pour ‘essaimer’ le gui dans mon jardin car les arbustes à baies d’hiver ne suffisent plus aux oiseaux d’ici, vu les dégâts de la sécheresse.
    Merci de vos conseils à tous.

  5. Bonjour et merci Djamal pour cet article interressant.

    Le gui c’est aussi la plante  » qui guérit tout » des peuples Celtes.

    Marianne

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